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La Petite Fille aux Allumettes

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31 août 2011

Lorsqu'un enfant pour la première fois

" Lorsqu'un enfant pour la première fois, voit les adultes tels qu'ils sont, lorsque pour la première fois l'idée pénètre dans sa tête que les adultes n'ont pas une intelligence divine, que leurs jugements ne sont pas toujours justes, leurs idées bonnes, leurs phrases correctes, son monde s'écroule et laisse place à un chaos terrifiant. Les idoles tombent et la sécurité n'est plus. Et, lorsqu'une idole tombe, ce n'est pas à moitié, elle s'écrase et se brie ou s'enfouit dans un lit de fumier. Il est difficile alors de la redresser et, même réinstallée sur son socle, des taches ineffaçables dénoncent la chute passée. Et le monde de l'enfant n'est plus intact. Il se meut alors péniblement jusqu'à l'état d'homme."

John Steinbeck

A l'Est d'Eden

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25 août 2011

Ces nuits où je m'épuise...

Je ne suis pas Pénélope attendant le retour d'Ulysse, la nuit je ne défais pas, je ne fais rien. Rien faire n'est pas vraiment la bonne expression. Je m'adonne àde l'origami et a des découpages divers. Je fuis le sommeil, parce que je me fait peur. Voilà 5 jours que je suis passée à l'acte que je me suis lancée inconsciemment.

Je rêvais encore une fois que je cisaillais les cheveux de Célia, en fait mon corps était dans sa chambre, assis sur le bord de son lit et mes mains tenaient des ciseaux lesquelq coupaient effectivement ses cheveux. J'ai voulu lui tailladé le visage, toujours en dormant. Mais au moment où la lame a touché son visage elle a hurlé et m'a réveillé.

Je me sens coupable. Pas parce que je regrette, bien au contraire. Je suis coupable de ne pas éprouver de culpabilité.

A la maison ils me regardent comme un monstre et ils ne savent plus quoi faire de moi. Ca m'est égal.

20 août 2011

Une couche de vernis pour figer les choses

Hier tout à été installé dans la salle polyvalente de la ville qui sert aux expositions. C'est la partie sympa. J'ai rencontré plein de gens intéressants avec des points de vue objectifs sur mon travail et même si j'ai reçut certaines mauvaises critiques, notamment sur l'utilisation de la lumière (et la balance des blancs), ce n'était pas dit avec méchanceté et c'était constructif. L'autre point positif, c'est que je suis la plus jeune à exposer et j'en suis assez fière.

D'un autre côté ça m'a énormément stressée et Célia m'a fait tourné en bourrique avec des reflexions du genre : "Alors, la porte est pas trop étroite, entre tes grosses fesses et ta tête qui vient d'enfler?"

Je ne la supporte plus. Si elle savait tous ses rêves où je la défigure...

Aujourd'hui à 18h c'était le vernissage. Ma grand mère Cath était là, ainsi que Marion, Célia est restée à la maison, Papa à son travail, Maman à fait un saut, mais n'a pas regardé mes photos. Même si Mamie n'a pas cessé de l'entrainer vers mon "stand".

C'est tout pour aujourd'hui, demain je vais surveiller la salle, c'est mon tour de garde...

16 août 2011

Mi figue mi raisin

J'ai une bonne nouvelle et une mauvaise. Pour changer je vais commencer par la bonne puisque la mauvaise est la conséquence de la première.

Vous vous souvenez j'avais parlé ici il y a quelques moi de la possibilité d'une exposition de mes photos? Eh bien ça va se faire et l'inauguration aura lieu samedi prochain! En fait ça fait un moment que je la prépare, mais l'ambiance à la maison est détestable et je n'osais pas en parler au cas où mon père ai refusé que je participe. C'est une exposition collective organisée par la ville en partenariat avec le lycée pour "promouvoir les arts" (très pompeux n'est-ce pas?)

La mauvaise nouvelle c'est que du coup, mon père s'en donne à coeur joie pour dévaluer mon travail. Je pense qu'il est dépité à la perspective que je puisse réussir dans ce que j'ai choisi. Célia renchérit. Peste!

En plus les cauchemars que je fais sont de plus en plus inquiétants. Je rêve que je coupe les cheveux de Célia et quand je me réveille j'ai effectivement une paire de ciseaux à la man et je m'apprête à passer la porte de sa chambre. Je ne sais pas à qui je peux en parler, à part ici...

5 août 2011

Nightmares

Rentrée depuis quatrez jours maintenant, et quatre nuits étranges, moitié insomnies, moitié cauchemars. Je ne sais plus trop ce que je fais, je crois que je suis somnonbulle. Parfois je me réveille au milieu de la nuit assise à mon bureau, un stylo à la main en train de me gribouiller sur le bras. D'autres fois je suis simplement debout devant la porte de Célia. Quelques fois je rêve que je lui coupe les cheveux, comme il y a quelques mois.

La journée, évidemment je suis épuisée. J'éclate en sanglot à la moindre contrariété. Célia me traite de pleurnicheuse, mon père dit que si je dois "chialer" dès qu'on me dit quelque chose ce n'est pas la peine de participer à la vie de famille. En même temps ce n'est pas comme si ce qu'il me disait était particulièrement aimable...

J'en ai vraiment marre, je suis lasse. Souvent je me demande pourquoi ils ont tenus à me mettre au monde. Et puis après je me dit que je ne doit pas vivre pour eux... mais c'est dur de s'appliquer ce conseil. Quoi que je fasse j'attends et j'espère l'approbation...

 

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1 août 2011

I've been to London

Ce que j'aime avec les vacances, c'est cette perte de la notion du temps. J'ai retiré ma montre depuis le 21 juin (dernière épreuve du bac) et depuis les jours s'enchaînent et les heures aussi, comme un flot ininterrompu. ENtre temps je suis partie en vacances : 1 semaine à Londres en famille d'acceuil pour Célia et moi (et heureusement pas la même) histoire de parfaire notre anglais.

Londres est une très belle ville, et surtout est très différente de Paris : beaucoup plus étendue, et en même temps très dense, tournée vers les US, et pourtant tellement européenne.

On a pu y admirer des tas de choses typiquement anglaises, comme la relève des gardes devant Buckingham Palace, malheureusement, j'avais oublié mon appareil photo à la maison. Le voyage aurait été parfait si Célia avait cessé de m'envoyer des piques en permanence : je suis nulle, elle a eu plus d'argent de poche que moi, je suis grosse, etc... C'est sûr qu'après ça on est forcément mieux dans sa peau!

On est revenue d'Angleterre par bateau et on a débarqué à Ouistreham, en Normandie. J'ai été malade, je crois que le ferry, c'est pas pour moi!

Mon père et ma mère nous on rejoint la bas et nous avons passé une semaine dans notre "maison de campagne" (oui, près de la plage...). Météo excécrable, je me suis retrouvée enfermée les 3/4 du temps avec Célia qui a fait presque aussi bien que la météo : détestable. Je suis revenue hier soir.

Aujourd'hui c'est déballage de valises, je vous laisse avant que Célia ne trouve le moyen de me piquer mes souvenirs d'Angleterre. (c'est dans ses facheuses habitudes de considérer que ce qui est à moi est à elle, mais pas l'inverse)

14 juillet 2011

Je suis repassée par un parc qu'il y a près de

Je suis repassée par un parc qu'il y a près de chez moi. Ça faisait longtemps que je n'y était pas allée, sans doute parce que c'était plus un souvenir qu'un lieu réel. IL y avait le même arbre, ce vieux chêne au milieu du parc. Quand j'était petite mon père nous prenait dans ses bras Célia et moi et nous asseyait à califourchon sur une des branches perpendiculaire au tronc. De là on voyait loin, au dessus des choses et dans nos imaginaires de petites filles c'était un fort imprenable. Un endroit dans le coeur de notre père où il nous aimerait pour toujours. Où tout serait éternel.

Et puis les enfants grandissent, les filles renoncent à aimer leur père. Et parfois les pères renoncent à aimer leur filles. Parce qu'elles sont décevantes. Parce qu'elles ne sont pas à la hauteur de leurs espérances. Parce qu'ils en préfèrent une autre.

Voilà pourquoi je n'était pas repassé par ce parc. Parce que ce vieux chêne est une déception de plus.

6 juillet 2011

Bac

C'est officiel depuis hier j'ai le bac!!! (mention bien s'il vous plait)

Pour une fois c'est moi qui ai été fêtée à la maison hier soir, ma mère a sorti une bouteille de champagne et mon père a bien voulu me regarder et m'accorder un sourire. J'ai cru voir de la fierté dans les yeux de ma mère, et Célia ne l'a pas ramené (ce qui est un vrai plaisir...)

Ce soir il y a une soirée chez Marion, donc je file, je vous laisse avec quelques images.

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30 juin 2011

Mirage

Il fait très chaud en ce moment. Ma dernière virée à Paris s'est soldée d'un échec culturelle : avec Marion on aurait voulu voir l'exposition sur l'Inde à Beaubourg (Paris-Dehli-Bombay), mais il faisait si chaud que ça s'est terminé par un soda glacé en terrasse. La queue en plein soleil, c'est pas gérable. Bref, l'année est finie, et je sais bien ne pas être la seule dans ce cas là mais il faut que je m'occupe de mes inscriptions en fac. J'ai reçut la réponse internet : je suis prise en fac d'arts plastiques (Paris 1). IL ne me reste qu'a intercepter le courrier de confirmation qui devrait arriver prochainement. Plus facile à écrire qu'à faire... Comme c'est les vacances pour Célia également, et comme je l'ai expliqué précédemment, ma mère est à la maison l'ambiance est un peu pesante. Ma mère me laisse vivre ma vie, mais Célia est sans arrêt sur mon dos pour me balancer au premier faux pas.

23 juin 2011

Mère

Ma mère est une créature simple d'apparence, sa vie est vide. Elle se lève tous les matins même en vacances à 7h10 précises, règler comme une montre suisse. De la même façon elle se couche chaque soir à 22h30, j'imagine qu'elle doit lire, seule dans son lit. Mes parents ne dorment pas dans la même chambre, ils ont évoqués un tas de prétexte, Papa ronfle, Maman s'agite et grince des dents, Papa rentre tard, Maman est insomniaque... etc...

Et le temps qu'elle ne passe pas à dormir elle le passe à meubler le vide. Elle ne travaille pas, mon père la voulait à la maison pour s'occuper de Célia et moi quand nous étions petites. Maintenant qu'on est à peu près autonomes elle attends qu'on rentre de l'école en s'occupant de la maison, c'est aussi pour ça qu'on ne prend pas de femme de ménage, même si on a les moyens : Maman s'ennuierai trop sans ça (et je suis persuadée qu'elle recommencerai tout derrière elle).

Ma mère est quelqu'un de soumis : habituée à ça dès les premières années de son mariage, elle ne prend même plus la peine de donner son opinion, que ce soit sur les fleurs à planter dans le jardin, les décorations de noël, ou l'éducation de ses enfants. Je crois que ma mère nous aime également Célia et moi, mais elle ne dira jamais rien pour me défendre. En fait elle est tellement habituée à se taire qu'elle serait incapable de quitter mon père, de choisir de divorcer plutôt que de rester avec un homme qu'elle n'aime plus. Je suis sûre que s'ils sont encore ensemble aujourd'hui c'est parce qu'elle ne veut pas quitter le confort matériel que lui apporte le saliare de chirurgien de mon père.

Ma grand-mère Cath (la mère de ma mère) essaye régulièrement de la sortir de la maison en l'inscrivant à quelque chose qui pourrait lui plaire (activité sportive ou artistique, club de lecture...), il y a 3 semaines Maman a suivi un stage de poterie, et elle se débrouillait plutôt bien (mais elle ne se serait pas mariée, je pense qu'elle aurait pu devenir artiste), la semaine suivante ell a tout acheté pour en faire à la maison, (5kg de terre glaise, les couteaux et autres instruments pour sculpter la matière), a tout étalé dans le garage, commencé un truc, et ne l'a jamais fini. Depuis tout est replié dans un coin du garage, en vrac. Ce qui met mon père dans des colères folles. D'autant plus qu'il a du mal à comprendre l'intérêt de tout ça, pour lui ce ne sont que des bêtises inventées par ma grand mère pour lui faire dépenser son argent inutilement.

Ma mère est quelqu'un qui rêvait en grand et qui se retrouve coincé dans une toute petite vie. Obligée de sourire pour sauver les apparences. Elle est ce que je ne veux pas devenir, une femme attachée à son mari, comme un chien à sa niche.

 

21 juin 2011

FIN

Voilà le bac c'est fini!

J'ai terminé par l'espagnol, et je crois m'en être plutôt bien sortie. Maintenant, il ne me reste qu'a profiter de ma nouvelle liberté pour faire la fête. Marion vient me chercher avec son scooter dans 1h pour qu'on aille boire un verre en ville. J'ai hâte. Encore une nuit où je vais peux dormir, mais pour une fois je ne broierai pas du noir... Je vous laisse avec quelques photos!

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13 juin 2011

Le procès

Oui, ça rappelle un peu le titre d'un roman de Kafka... Mais c'est ce qui m'est arrivé hier au repas du "Dimanche de Pentecôte". Vive les traditions, vive la famille... Je pensais que vu qu'il y aurait la famille au sens large (comprenez, pas seulement mes parents, ma soeur et ma grand mère paternelle) j'échapperais à ce genre de scène d'humiliation publique, mais visiblement non. Et rien de ce qu'a pu dire mamie Cath ou Callypso n'a été suffisant en matière de défense.

Je dresse le décor : Dimanche midi, chez moi. La table est dressée, 16 couverts. Ma mère met les petits plats dans les grands : deux assiettes, 1 pour l'entrée et une pour le plat; porcelaine de limoge, cadeau de mariage de mes parents. Couverts en argents. Verres en cristal, à eau et à vin. Une bouteille de "bon vin", a été débouchée par mon père, et c'est bien sa seule participation à la préparation de la fête, puisque ça met en avant sa force et sa virilité. Dans le genre "traditions", ma mère est à la pointe : asperges en entrée, veau en plat, tarte aux fraises en dessert... tout est de saisons, tout est dans la pure tradition chrétienne.

A ce moment là le repas est prêt, mais en plus on sort juste de la messe (ce qui fait qu'il doit y avoir un univers parallèle ou ma mère a trouvé le temps de faire tout ça). Je trouve ça relativement hypocrite de la part de mes parents de croire en Dieu uniquement aux moments où il faut bien manger. C'est pas chez moi que l'on pratique le carême...

Tout commence bien, il faut dire que c'est rare d'être tous réunis autour d'une table et que, au moins au début, tout le monde est content d'être là. De mon côté je dois dire que j'aime revoir mes cousins, on est tous dans la même tranche d'âge, et globalement on s'entend bien.

Bon, pour vous donner une idée, tous les enfants sont à un bout de la table, les grands parents au milieu, les parents à l'autre bout. Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais je me suis retrouvée à côté de ma grand mère Geneviève, qui a ponctué mon repas d'oeillades désapprobatrices vers mon assiette, le quignon de pain qui me servait à saucer mon assiette, le verre de vin que m'a servit mon père... et tout aurait pu s'arrêter là si elle n'avait pas entamé un discour sur le thème : "tu es trop grosse, comment vas tu te trouver quelqu'un? regarde ta soeur". Je suis tellement habituée à ce genre de scènes que je préfère laisser tomber et ne pas répondre. Mais hier je n'était pas seule face à Geneviève, mamie Cath et Callypso m'ont défendue, l'une en disant que j'avais bien le temps de me trouver un copain (Geneviève s'attend à des arrière petits enfants et c'est sur moi que reposent ses espoirs, vu que je suis l'aînée), l'autre en ajoutant que je n'était pas si grosse que ça. Par là dessus mon père en a rajouté une couche : "ma mère a bien raison, il est temps que Rachael se prenne en main". Le ton a monté, j'avais envie de disparaître. J'ai imaginé dix secondes que j'étais loin de là, mais j'ai rouvert les yeux, et ils étaient encore en train de débattre sur mon cas. Mamie Cath a même trouvé le moyen de remarquer mon teint pâle et mes cernes, et s'est inquiétée de ma santé.

Je ne veux pas de leur attention. Je ne veux même pas être là. C'est comme ça que ma famille procède, j'ai été jugée coupable par les uns innocente par les autres...

 

 

10 juin 2011

L'oubli du sommeil

Qui n'arrive pas...

J'ai des insomnies. Je somnole dans la journée quand je suis à bout de fatigue. Les photos que je m'était promises ne sont pas prises (déjà parce qu'il fait beaucoup moins beau et beaucoup plus froid...). Sortir n'est plus aussi amusant qu'au début, je m'ennui seule dans mon lit et je contemple les ombres (celles qui donnent au plus anodin des objets l'air d'un monstre) et quand j'en ai assez je me lève. Comme je ne dors pas, je vais voir Célia dans sa chambre, et je la regarde dormir. Je ne pense à rien, je ne fais que la regarder...

Je l'examine savamment : ses yeux clos, ses cils longs, ses cheveux, masse sombre sur l'oreiller, ses pomettes, un peu hautes, sa bouche dont le coin gauche semble sourire, parfois... Et en fin de compte, parce que je ne peux pas l'arrêter, mon cerveaux se met à penser. Et à la détester. Voilà les idées qui me passent par la tête quand je la regarde dormir : elle m'a piqué ma place, elle me vole tout et m'empêche de vivre.

Et puis je retourne dans mon lit après ça. Mais je ne trouve pas le sommeil...

1 juin 2011

Tout oublier

Ça fait plusieurs nuits déjà. Je ne dors plus, et je ne sais pas trop pourquoi. Je ne sais pas si l'insomnie est héréditaire, parce que ma mère est insomniaque depuis des années. Elle se lève au milieu de la nuit et s'occupe en faisant la cuisine (ce qui l'un dans l'autre explique mon tour de hanches...)

Moi, je dois dire que je me retrouve bête, réveillée au milieu de la nuit. En général j'attends que le sommeil revienne, mais quand je m'ennuie trop je vais me promener. Je m'habille et je sors sur la pointe des pieds. Personne chez moi n'a encore remarqué que je m'éclipsais, c'est mon secret... enfin, plus maintenant vu que je viens de le publier ici ^^. Je vais essayer de prendre des photos la prochaine fois...

Dans les autres nouvelles Callypso squatte à la maison depuis une semaine, elle termine de passer ses partiels. On s'est promis de faire de l'accrobranche ce week end (affaire à suivre... moi et mon gras en haut d'un arbre...)

28 mai 2011

JPO

Oui, tout ça tient bien en trois lettres. Je suis à la fois contente et déçue par ces journées portes ouvertes. Beauc oup de personnes ont complimenté mon travail, et je dois dire que cela fait du bien de ne pas faire ça dans le vide. La mère d'une amie m'a même proposé d'exposer pour l'exposition photo de la ville (elle est conseillère municipale), j'ai du temps devant moi, c'est en octobre. Par contre mes parents n'étaient visiblement pas venus pour moi... je vous laisse deviner pour qui. C'est absurde de se laisser dévorer ainsi par la jalousie, je m'en veut même d'être comme ça. Mais est-ce vraiment trop de demander à ses parents un minimum d'attention? Ils ne sont venus qu'a 11h pour le "récital" de Célia et sont repartis à 11h30 quand ça a fini.

J'ai encore fait ce rêve de coupe de cheveux. Et ça me perturbe, me dérange même. Mon rêve est très réaliste et même s'il m'inquiète il me fait me sentir bien (au moins un peu). Et je suis à chaque fois déçue de voir Célia avec tous ces cheveux dans l cuisine au petit déjeuner.

Ça aussi c'est nul de ressentir du plaisir pour ça. C'est presque contre nature. Pourquoi est-ce que je ne peux pas l'aimer?

24 mai 2011

La fin (d'année) approche

Voilà, mes fiches de révisions sont presques prêtes. Je n'ai pas hâte d'être au bac, et même ça m'angoisse. Ce qu'il peut y avaoir après aussi m'angoisse d'ailleurs. Mais avant tout ça il ya la journée porte ouverte du lycée. Les élèves d'arts plastiques doivent y présenter leurs travaux, ils seront exposés dans le hall du lycée. Je vais exposer quelques unes de mes photos et espérer que mes parents les remarquent. Il ne me reste qu'a espérer que Célia ne vienne pas tout gâcher avec sa super chorale.IMG_4343Une photo ratée... que j'aime bien quand même

22 mai 2011

Désolée

Ça fait longtemps que je ne suis pas venue ici... Je ne sais pas trop à qui je parle, mais je crois que ça me fait du bien, au moins un peu... Peut être que quelque part je me parle à moi même...

Les dernières semaines ont été mouvementés, et comme chez moi ça marche au baton et à la carotte, j'ai dû renoncer à internet à cause d'une sale note au dernier bac blanc d'histoire géo (c'est la loi ici). Peut importe.

Je me suis encore disputée avec Célia... Pas grand chose cette fois ci, rien qu'une blessure à l'égo de plus pour moi. Je me demande si elle se rend compte combien il est difficile de se battre pour exister. Quand on est l'aïné d'une fraterie, tous les espoirs familiaux (c'est un peu trop cette formule, mais je ne sais pas le dire autrement) reposent, au moins un court instant, sur notre tête. Je ne sais pas, à un moment j'ai dû les décevoir, et maintenant ils ne me regardent plus.

J'ai fait un autre rêve. Moins violent cette fois ci. Célia était assise sur une chaise, j'étais derrière elle avec une paire de ciseaux, et je lui coupait les cheveux, dans tous les sens, ses mèches tombaient et plus ça allait plus sa tête devenait affreuse. Je crois que ça me faisait plaisir...

 

11 mai 2011

Ces cadeaux...

Hier c'était l'anniversaire de mon père. Contrairement à la majorité de ceux de mes amies (qui ont une petite quarantaine) le mien a eu 56 ans. Je crois qu'il a toujours préféré étudier et travailler, se concentrer sur sa "passion" (bricoler les êtres humains, chirurgien) comme il nomme son travail, plutôt qu'avoir des enfants. Mais alors, pourquoi en avoir fait? Si c'est pour finir par ne pas les aimer (enfin, pas tous, on le sait...), par les délaisser et puis piétiner leur ego?

Toujours est il que je ne suis pas rancunière, encore que ce ne soit pas le mot exacte... je ne peux pas être rancunière, je peux lui en vouloir. Bref, j'ai cassé ma tirelire pour lui offrir un couteau suisse. Des lames, je sais qu'il en voit toute la journée, mais celui là il est spécial, il tourne les vis, lime, cisaille, coupe, et puis il n'est pas emballé dans ce cellophane stérile de bloc opératoire. Mais, il l'a mis dans sa poche en marmonnant un vague merci. Beaucoup plus impressionné par la tasse "super dad" que Célia lui offrait...

3 mai 2011

De tout et de rien

Parce qu'il faisait très beau ce week end toute la famille est allée voir Mamie Cath dans sa maison de campagne. Papa et Mamie se sont fâchés, évidemment, mais j'ai pu m'éclipser et prendre quelques photos. Le tempos de destresser avant le bac. (c'est la dernière ligne droite, là)

 

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27 avril 2011

Le syndrome de la fille unique

C'est exceptionnel, mais il fallait bien que ça arrive un jour. Marion est ma meilleure amie. Elle est aussi fille unique. Je sais bien qu'à chaque fois que je lui dit à quel point j'envie sa position d'enfant unique elle soupire et lève les yeux au ciel. D'ailleurs, c'est bien l'un de nos seuls sujets de disputes.

Moi, je me dis que si j'étais enfant unique je n'en serait pas à faire le singe savant pour attirer l'attention de mes parents. Je n'aurais pas non plus l'impression d'être le brouillon avant le chef d'oeuvre. C'est vrai qu'en tant qu'enfant unique Marion a la chance de ne pas avoir à partager. Elle est sûre de recevoir l'amour de ses parents (parce que soyons lucides : il y a peu d'enfants uniques qui ne sont pas désirés)...

C'est encore la jalousie qui me fait parler ici. Et Marion sait que je n'éprouve pas que ce sentiment à son égard. De la même façon que je suis sûre que Célia sait que dans d'autres circonstances (et si elle avait un autre caractère) je serait une soeur modèle. Marion est la soeur que j'aurais aimé avoir, parce qu'elle n'attend pas de retour, qu'elle donne et qu'elle m'aide sans savoir que je ne suis pas quelqu'un d'aussi bien que ce que je laisse paraître.

 

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